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Curieux de voir ce que l’équipe MAÏA offre comme qualité d’images? Jetez-y un coup d’oeil…

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Curieux de voir ce que l’équipe MAÏA offre comme qualité d’images? Jetez-y un coup d’oeil…

 

Bonjour à toutes les familles ! Comme vous le savez, toute entreprise peut être touchée par le virus de la COVID-19.

 

En tant qu’entreprise responsable, nous nous devons d’offrir à nos familles un environnement des plus sécuritaires afin de réduire la propagation de ce virus. Nous tenions à vous rassurer concernant nos nouvelles mesures sanitaires.

 

  • L’Institut MAÏA a fait l’acquisition du pulvérisateur désinfectant le plus efficace qui est utilisé dans les hôpitaux, éliminant à 99.9% le virus de la COVID-19. La composition du produit est approuvé pour les utilisations commerciales et est donc sans danger. La clinique et la boutique au complet sont décontaminées après chaque famille.

 

  • Afin d’assurer une désinfection complète et optimale, toutes les surfaces sont aussi désinfectées avec un chiffon imbibé de désinfectant faisant partie de la liste de désinfectants recommandés par Santé Canada.

 

  • La veille de votre rendez-vous, toutes les familles seront contactées par un membre de notre équipe afin de s’assurer que vous ne présentez aucun symptôme. Vous pourrez profiter du moment pour nous poser vos questions, s’il y a lieu.

 

  • Tous les membres de notre équipe portent des masques attestés par la santé publique, ainsi qu’une visière lorsque le 2 mètres de distance ne peut être respecté.

 

  • Notre spécialiste porte tout au long de l’échographie un masque attesté ainsi qu’une visière.

 

  • Depuis le début de la pandémie, tous les rendez-vous sont espacés de façon à minimiser au maximum les contacts entre les familles. L’objectif est de recevoir une seule famille à la fois dans notre établissement.

 

  • Dès votre arrivée, nous allons prendre votre température et vous devrez vous désinfecter les mains (gel attesté pour les femmes enceintes bien sûr).

 

  • Le port du masque ou du couvre-visage est obligatoire. Avec l’arrivée des nouveaux variants, nous recommandons aux enfants qui sont à l’âge d’aller à l’école primaire de porter un masque ou un couvre-visage. Si un membre de votre famille ne porte pas un masque ou un couvre-visage qui respecte les normes, nous allons vous en procurer un sur place sans problème (adulte et enfant).

 

  • Nous continuons d’accepter seulement les membres de votre famille qui habitent à la même adresse que vous (6 personnes maximum selon les normes de la superficie de notre établissement). Si jamais la future maman venait seule, nous permettons qu’elle soit accompagnée d’une seule personne d’une adresse différente.

 

 

DIFFUSION EN DIRECT

Nous savons que partager cet événement est festif, émotif et que vous souhaitez tous (ou presque) le partager en famille ! Nous en sommes conscients. MAIS, sachez que nous offrons gratuitement la diffusion en direct. Ce qui veut dire que votre famille, peu importe où elle se trouve dans le monde, pourra visionner en même temps que vous votre échographie via un lien web! Vous pouvez aussi faire des appels Facetime pour vivre cette vague d’émotions avec vos proches!

 

Pour toutes questions, écrivez-nous! Il nous fera un grand plaisir de vous guider. Au plaisir de vous rencontrer bientôt!

 

Avec amour,

Team MAÏA

 

Comme si donner naissance n’était pas suffisamment imposant en soi, l’aborder dans le contexte d’une pandémie mondiale peut facilement semer la confusion et le doute. L’accouchement, dans sa fonction naturelle, est un événement magnifique infusé de romance. Aucune femme ne devrait se voir démunir d’un moment si précieux due à la Covid-19. La naissance de votre enfant, après tout, est votre premier rendez-vous galant d’une vie!

 

*** Le terme « femme » ainsi que la conjugaison au féminin est utilisée dans ce texte pour la simplicité de compréhension mais s’applique à tout individu, ayant la capacité physique de donner naissance à un enfant. ***

 

La pandémie mondiale de la Covid-19 a donné place à plusieurs débats face aux droits des femmes qui accouchent. Suite à la mise en place de multiples protocoles ‘Covid-19’ semblant limiter les droits des femmes qui enfantent, beaucoup ont ressenti le besoin de s’exprimer face aux besoins de ces dernières: des femmes n’ayant pas à accoucher durant la pandémie, des femmes n’ayant jamais donné naissance, et bien sur, des hommes. Par contre, il y a une voix qui ne s’est pas laissée donner beaucoup de place pour s’exprimer: celle des femmes qui ont enfanté ou doivent enfanter, dans le contexte de la pandémie. Entre autre, la seule voix qui compte.

 

Étant moi-même enceinte au début de la pandémie, j’ai cru d’abord que nous verrions un changement positif au niveau de l’approche de l’enfantement: une diminution des interventions médicales non nécessaires (celles-ci représentants un risque d’infection à la covid-19 tant pour le personnel que pour la femme). Par contre, après plusieurs conversations avec des sages-femmes, infirmiers et infirmières, et médecins du domaine, on m’avoue tout bas que c’est le contraire qui s’annonce. Avec optimisme, j’ai refusé de le croire, jusqu’à ce que l’évidence me soit mis devant les yeux: des protocoles strictes éclatent dans certains hôpitaux.

 

  • Aucun partenaire permis aux naissances
  • Épidurales obligatoires
  • Inductions systématiques à 39 semaines de grossesse
  • Annulation des accouchements à domicile
  • Interdiction des Doulas aux naissances (accompagnantes professionnels de la naissance)
  • Absence des partenaires dans la salle d’opération lors des césariennes
  • Port du masque obligatoire durant la poussée
  • Aucune entrée ou sortie du partenaire de la chambre
  • Annulation de tout accouchement à domicile par les sages-femmes

 

Et pire encore: la séparation du nouveau-né de sa mère pour deux semaines si celle-ci est positive pour la Covid-19. Bien que ceci soit à l’encontre des recommandations de l’Organisation mondiale de la Santé (WHO, 2020). Les femmes qui osent s’exprimer se font dire qu’elles sont enfantines et qu’elles devraient plutôt ‘prendre le coup’, réponse démontrant que la patriarchie est toujours présente dans notre société. Ce n’est pas la faute des médecins individuellement, mais bien de l’ensemble du système de la santé qui néglige de réviser l’histoire des soins obstétriques, et les conséquence de la direction actuelle.

 

On oublie souvent que par l’enfantement on peut vouloir plus qu’un bébé en santé et assurer sa propre survie. L’enfantement représente souvent un rêve, rédigé soigneusement sur plusieurs années. Nous avons le droit, en temps qu’accoucheuse, de le vivre pleinement, dans son entièreté, et ce, avec intégrité. De là l’importance, surtout dans le contexte de la pandémie, de protéger le narratif de cette expérience des plus exaltante (et oui exaltante!) et transformative! Par l’entremise de ressources, les femmes peuvent s’éduquer pour avoir en leurs mains la confiance d’accepter ou de refuser les interventions médicales qui leur sont proposées. De telles ressources peuvent être mises à votre disposition en contactant BeBaby.

 

La pandémie ne justifie pas le sacrifice d’un événement aussi important dans la vie d’une femme et de son enfant à naître. Bien au contraire, sa protection devient primordiale.

 

Bien que dans plusieurs hôpitaux les protocoles aient été révisés, la situation actuel demande une certain préparation supplémentaire pour s’assurer d’une belle expérience lors de son accouchement. Voici quelques trucs et astuces, ainsi que de l’informations pertinentes pour vous aider à mieux vous préparer:

 

Au niveau des soins octroyer par les Sages-Femmes:

Les accouchements à domiciles sont maintenant permis. La demande pour les suivis par des Sages-femmes, que ce soit pour un accouchement à domicile ou en centre des naissances, sont d’ailleurs à la hausse puisque beaucoup de femmes se sentent inconfortables à l’idée d’accoucher à l’hôpital durant la pandémie. Il est donc important d’appeler le plus tôt possible pour inscrire son nom sur la liste d’attente. De plus, nous vous encourageons à tenter plusieurs centres de sages-femmes dans votre région pour augmenter vos chances. Plusieurs centres ont augmenté le nombre de femmes qu’ils acceptent de prendre en charge pour subvenir aux besoins grandissants de la population. Plusieurs femmes ont même réussis à transférer leur soins à une sage-femme au court du troisième trimestre, situation des plus rare en temps normal. Les Doulas, ou accompagnantes à la naissance, vous sont permises avec les sages-femmes depuis quelques semaines. Celles-ci ont aussi vu une augmentation dans la demande de leurs services suite à la hausses des interventions médicales non-désirées secondaire aux protocoles de la Covid-19, notamment lors des accouchements à l’hôpital.

 

Au niveau des soins octroyés par les obstétriciens:

Plusieurs hôpitaux ont révisé leurs protocoles, mais pas tous. Il est donc important de demander à votre médecin ce qui est permis et ce qui ne l’est pas dans l’établissement où vous avez prévu donner naissance. Ne soyez pas gênée. Si l’endroit de pratique de votre médecin oblige le port du masque lors de la poussée, ou ne permet pas les Doulas, par exemple, et que ces points sont importants pour vous, il est tout à fait dans vos droits de changer de médecin. Il est aussi important de demander combien de chambres privées sont disponibles et si, généralement, il y en a assez pour tout le monde. Cette question est souvent mieux répondue en appelant l’accueil du centre.

 

Vos droits de refus d’interventions

Bien entendu, dans certaines circonstances, des interventions médicales peuvent être nécessaires. Par contre, c’est vous et vous seule, qui devriez être la juge de quand et pourquoi certaines interventions doivent avoir lieu. Par exemple, la pose de l’épidurale, est un choix qui vous revient. Bien qu’elle soit communément proposée ou même fortement encouragée par les infirmières et les médecins, celle-ci à un impact significatif sur le processus de l’accouchement et il est important de ne pas se sentir poussé et de prendre la bonne décision pour vous! Je vous encourage donc de faire des recherches sur les interventions mentionnées ci-bas et de décider dans quels contextes vous voudriez les recevoir ou pas. Vous avez toujours le droit de refuser une intervention, et le non-respect de votre demande est un acte sévèrement punissable. Si l’on vous dit que la Covid vous en oblige, sachez que vos droits de refus restent les mêmes.

 

  • Provocation d’accouchement
  • Vérification digitale du col de l’uterus durant la grossesse et l’accouchement
  • Étirement manuel du col de l’utérus
  • Rupture synthétique de la poche des eaux
  • Césarienne
  • Monitorage fœtale continue (nécessaire lors de l’usage de l’épidurale, la provocation, et l’augmentation du travail par l’oxytocin synthétique)
  • Épisiotomie
  • Sectionnement du cordon ombilical précoce
  • Gestion active de la sortie du placenta

 

Recommandations par une infirmière en maternité

Pour assurer votre confort et satisfaction lors de votre séjour, soit à l’hôpital ou au centre des naissances, quelques recommandations simples m’ont été partagées par des infirmières dans le domaine:

  • Apportez le double de ce que vous croyez avoir besoin, en ce qui concerne les couches, les lingettes, les serviettes sanitaires et les sous-vêtements
  • Apportez-vous beaucoup de collations et de boissons
  • Ne soyez pas inquiètes face à la possibilité d’une infection à la Covid. Le personnel prend des précautions diligentes pour vous protéger

 

Les nouveaux protocoles impliquent que les membres de familles et amis ne pourront pas venir voir maman et bébé lors de leur séjour à l’hôpital. Bien que cela puisse être décevant, il y a plusieurs bienfaits à cette situation. La tranquillité des premiers jours suite à la naissance vous permettra de mieux vous reposer, de prendre le temps de bien établir l’allaitement, et de vous dorloter dans votre intimité avec votre nouveau bébé, promouvant l’attachement maternelle. Ceci diminue de manière significative la dépression postnatal.

 

Ne laissez pas la pandémie anéantir vos rêves et attentes face à votre accouchement. Il est tout à fait possible d’avoir une expérience des plus positives et magnifiques. Il suffit simplement d’être bien informée, de s’assurer de l’endroit et du professionnel avec qui l’on désire accoucher, et se souvenir, que votre accouchement vous appartient, et seule vous pouvez décider ce qui en fera parti.

 

World Health Organization. 2020. Breastfeeding and Covid-19. https:// www.who.int/news-room/commentaries/detail/breastfeeding-andcovid-19#:~:text=Mother%20and%20infant%20should%20be,confirmed%20CO VID%2D19.

 

 

Samantha St-Louis, RN, BN
Fondatrice & Directrice
BeBaby.ca

À ce moment-là, nous avons décidé de nous réapproprier l’acte sacré qu’est la naissance. Nous avons décidé de faire confiance à mes instincts naturels, […] à la beauté et à la perfection de la connexion et de la symbiose entre une mère et son enfant à naître. Nous avons repris possession de la naissance. Au milieu d’une pandémie mondiale, alors que tout semblait s’eondrer, Miko est né dans un nuage d’oxytocin, l’hormone de l’amour chez nous, dans mes bras, sans personne d’autre que son père comme témoin silencieux. Je lui serai éternellement reconnaissante, comme à nos autres enfants, de m’avoir mise en contact avec ma force intérieure et ma puissance en tant que femme pour créer la vie et la mettre au monde librement, de mon propre chef, comme j’ai été créée pour le faire.

Après deux accouchements en centre de naissance avec de merveilleuses sages- femmes, l’anxiété face à un accouchement en centre hospitalier me gardait éveillée nuit après nuit. Mes deux accouchements passés avaient été naturels, sans interventions, dans l’eau. Un lit d’hôpital avec un gynécologue qui me tripote le col de l’utérus m’apparaissait fort peu appétissant. Ayant déménagé en région éloignée, le centre de sages-femmes le plus près était à plus de 2:30 de route. Depuis le tout début de cette grossesse, je sens que cet accouchement sera rapide, doux et que je serai prise par surprise. Aurais-je même le temps de me rendre au centre des naissances? Ou finirai- je par accoucher dans ma voiture, à mi-chemin, sur une route qui sillonne les montagnes sans réseau téléphonique? Mon rêve avait toujours été de donner naissance à la maison, mais étant toujours hors « zone », c’était de la pure fantaisie.

Jusqu’au début du mois de mars, quand quelqu’un m’a mise en contact avec une maman ayant vécu un ANA (Accouchement non assisté). Accoucher chez moi… avec seulement mon homme… voilà que l’excitation de l’accouchement me revenait. Mais pouvais-je vraiment le faire?! Infirmière clinicienne de formation, je suis formée à voir le pire… Mais voilà, je me lance, avec mon homme, dans la formation des naissances libres, ou ANA. Nous lisons des livres de préparation à l’ANA. Nous rejoignons des groupes de ANA. Nous avons même eu le privilège de voir des ANA’s diffusés en temps réel.

Nous nous préparons tranquillement : une piscine d’accouchement, des remèdes naturels, je sors mon équipement de soins à domicile… Je transforme notre chambre en véritable centre de naissance doté de petites lumières d’ambiance. Nous gardons nos options ouvertes.

Je parle à mon bébé. Le temps venu il me dira quoi faire : prendre la route pour le centre de naissance, bifurquer pour l’hôpital ou bien rester chez nous. Peu importe ce qu’il arrivera, nous serons bien préparés.

Le 22 mai, les contractions commencent après que j’ai couché mes deux petits, mais s’estompent quelques heures plus tard.

Le 24 mai, les contractions reprennent. Plus fortes. Plus proches. Le bain ne les calme pas. Je sors à l’extérieur, seule, avec de la musique et je danse au travers de mes contractions jusqu’à 2:00. Ensuite, je me couche et elles s’estompent vers 4:00… Mais zut!

Le 25, elles reprennent, mais cette fois-ci je n’y crois pas. Je prends un bain et elles se calment. Alors, on soupe. Elles continuent, mais elles sont douces. Ça ne sera pas ce soir sans doute… Les enfants se couchent. Je m’assoie aux toilettes et du coup, j’ai le goût de m’appuyer, alors je m’assoie à califourchon. Des petits sons s’échappent de mes lèvres. Mon amoureux me demande s’il ne devrait pas remplir la piscine d’accouchement. Mais je dis non. Il n’est pas encore temps. Passent 15 min et je décide d’aller me coucher. Il est 21:00, je crois que mes contractions s’arrêteront une fois que je serai allongée.

Je rentre dans notre chambre et voilà que mon amoureux a tamisé l’éclairage et allumé les lumières d’ambiance que nous avions prévues pour la naissance. Il avait couvert le lit d’oreillers et d’une petite couverture chauffante. Il m’attendais. Lui… il le savait.

Je m’allonge dans ses bras et il me masse. Les contractions continuent mais je suis bien dans les bras de mon homme, dans notre petit lit douillet de campagne. J’entends les poules « jaser » par la fenêtre. La lune nous baigne de sa lueur. Je ferme les yeux, assurée que je m’endormirai bientôt et que mes douces contractions me quitteront pour un autre jour.

Au moment d’une autre contraction, une vague douce malgré tout, je sens du sang chaud couler entre mes jambes. Mon col se dilate. C’est pour ce soir. Je dis à mon homme que Miko naîtra ce soir… et très bientôt. Heureusement, les enfants dorment paisiblement car personne n’aura le temps de se rendre chez nous pour les garder.

Mais, que la vie organise bien les choses! La lune nous accompagne. Je demande doucement à mon bien-aimé de remplir la piscine. Je me rends aux toilettes et d’un seul coup, je perds mon bouchon muqueux annonçant la dilation rapide du col. Je l’appelle à moi, il s’agenouille et je m’appuie dans ses bras forts et chauds.

Je n’ai pas peur. Je suis en pleine confiance. Une chaleur et une sensation de paix habite mon coeur. Je souris, je ris… mais, que je l’aime, cet homme! Que j’adore notre vie! Bientôt, nous serons cinq!

J’entre dans l’eau… mais, quelle merveille! Je chante au travers de mes contractions.

J’ai soudain besoin d’aller aux toilettes et, embarrassée, je le dis à mon homme. Il me répond fièrement, un filet à poisson à la main, qu’il est prêt! Mais non… je crois que ce sera liquide! Quel malheur! Tout aussi fièrement, il brandit un bol et le glisse sous mes fesses! La pression n’attend pas et je n’ai pas le temps de laisser ma gêne l’arrêter…

« POP ! » Que je suis soulagée! C’est ma poche d’eau qui venait de rompre. Le rire nous prend! À la vue d’un peu de sang, suite à la rupture des eaux, due au fait que mon col vient de finir de dilater très rapidement, il écoute le coeur de Miko à travers mon ventre. Il se porte si bien, c’est à croire qu’il ne sait pas qu’il est sur le point de naître.

Et puis, je me mets à grogner. Telle une louve qui protège ses petits, telle me décrit mon homme. Un son que je n’ai jamais émis auparavant. Adieu le désir d’accoucher sans faire de bruit!

Le grognement s’accompagne de petites poussées à la fin… je sais ce que cela veut dire… Et puis, je le sens. Je le sens descendre… Je sens chaque mouvement de son petit corps en moi. Je grogne, je crie, je me laisse emporter. Mais, malgré que j’apparaisse hors de moi… je suis en pleine possession de mes moyens comme jamais je l’ai été aupavant! Dans ma tête, tout tourne au ralenti. Je sais quoi faire. Je ressens tout. Je suis calme.

À quatre pattes, tel un fauve, je grogne et je pose ma main sur mon périnée. Il arrive. Je ne pousse pas, c’est mon corps qui pousse sous l’emprise du réflexe d’éjection. Sa tête se glisse hors de moi. Je le caresse doucement de ma main, son oreille, ses cheveux, sa main… attends… sa main?! Mais, qu’il est drôle mon coco!

Je sens son épaule prise dans mon bassin… je suis calme. Je sais quoi faire. Son cou est sorti… c’est bon signe. J’attendrai une contraction. S’il ne se déloge pas, je changerai tout simplement de position pour ouvrir mon bassin encore un peu. Je me mets en « squat » pour l’attraper. La contraction revient, sa tête tourne doucement dans  ma main, mais que d’un quart de tour seulement car son épaule le bloque. La contraction vient pousser son épaule contre mon bassin, elle baisse, l’autre épaule peut alors s’échapper. Et le reste de son corps glisse dans mes mains! Je n’ai eu qu’à ne rien faire! Mon corps a fait le nécessaire. Je serre le petit corps contre moi et je lui frotte le dos. Il s’éclate : son premier souffle! Je ris de joie :

« Allo! Allo! Mais que tu es rose! Wow! Mais que tu es beau! »

Mon amoureux me dit : « Bébé, tu l’as fait! Wow! Toute seule, mon amour!  Tu es extraordinaire! Tu l’as fait! »

Je tiens mon bébé contre moi, dans l’eau, emmailloté dans une couverture ; 20 minutes comme ça à jubiler de bonheur…

Un Apgar de 10-10-10! Le meilleur que je n’ai jamais vu.

Mon amoureux m’aide à sortir de la piscine pour me rendre dans notre lit, et je lui dis que mon placenta arrive. Une petite poussée et le voilà, il est sorti! Mon amoureux le place délicatement dans un bol. Deux heures passent et nous brûlons le cordon ombilical à l’aide d’une chandelle qui nous a été prêtée par Doula, une amie. Nous prenons un moment pour apprécier le placenta qui a nourri notre enfant pendant ces longs neuf mois. De lui naîtra un arbre sur notre propriété, doux fruits de ce souvenir, de cet instant magique.

En ce moment même, je réagis en toute lucidité. Je teste ses réflexes, j’ausculte son cœur, ses poumons. Moi. Personne d’autre que moi. Il va à merveille. Un petit chevauchement crânien dû à sa descente rapide (merci bébé!).

Il boit au sein comme un champion et nous nous couchons. Quelle merveille! Quelle paix sublime! Les enfants dorment toujours.

Aux douces lueurs du matin, ils viennent rencontrer leur frère. Ils sont heureux! Du haut de leur 1 et 2 ans, ils s’exclament « Bébé! Wow! Bravooooo! ». Ils le bécotent.

Je vis une expérience inoubliable : la sensation de connexion à mon corps, à mon bébé, la présence d’esprit incomparable que j’ai ressentie. L’amour et l’oxytocin nous enveloppent !

Nous sommes changés. Je demande à mon amoureux quelles sont ses pensées et il me répond :

« Il n’y a pas de meilleur moyen d’accoucher. C’était parfait. Tu m’épates encore plus que ce que je croyais possible. Je rêve que nos prochains enfants arrivent tous de la même manière, à part une chose…

― Quelle chose?

― Le prochain… c’est moi qui l’attrape! Dis, tu crois pouvoir me sortir un peu de lait pour mon café?! »

 

*** La naissance libre, ou l’ANA, est une décision qui doit être prise dans le contexte d’une bonne éducation sur la physiologie de la naissance, d’une grossesse en santé et dans l’absence d’autres conditions médicales risquant de compliquer l’accouchement. Nous vous encourageons fortement à en discuter avec un professionnel de la santé formé à la physiologie naturelle de l’accouchement avant de prendre votre décision. BeBaby Inc. et l’Institut Maïa, ne se portent pas responsables de vos choix en terme de naissance. Par contre, nous vous supporterons et vous respecterons dans vos choix avec amour et tendresse.

Parce que vous aurez des choix à faire et ce seront les vôtres!***

 

Samantha St-Louis, RN, BN
Fondatrice & Directrice
Tu vas avoir une césarienne ou tu viens d’en vivre une. Maintenant, tu te demandes quoi faire après! Si tu veux récupérer mentalement et physiquement plus rapidement et plus doucement, tu peux continuer ta lecture. 

 

TES ÉMOTIONS

 

C’est normal d’avoir des émotions intenses en post-partum, surtout après une césarienne (qui on se le rappelle, est une chirurgie abdominale majeure combinée à la naissance de ton bébé!)

Laisse-toi le temps de tout ressentir. Tu seras peut-être heureuse une seconde, découragée une autre, déçue ensuite, puis finalement reconnaissante. C’est ok. C’est normal après une césarienne. Avec le temps, ces émotions seront moins intenses et plus faciles à naviguer.

Partage ton histoire. Écris sur des groupes de mamans, sur les réseaux sociaux, parles-en à tes amis, tes connaissances. Que la naissance soit positive, négative ou un peu des deux, en parler t’aidera à te sentir mieux.

N’oublie pas la base: hydrate-toi, mange des repas nourrissants, dors autant que possible. Tu vas avoir besoin de toute ton énergie pour vivre sainement tes émotions.

Si tu te sens dépassée et envahie par tes sentiments, consulte un médecin, une sage-femme ou un thérapeute immédiatement. Ces professionnels pourront t’aider à t’occuper de ta santé mentale et te donnerons des outils pour t’aider à te retrouver.



TON CORPS

 

Un corps vit un grand traumatisme après une césarienne. Il a besoin de réparer et cicatriser plusieurs couches de muscles, de tissus et d’organes avant de revenir comme avant.

Sois patiente, accorde-toi du temps de repos complet. Autant que possible, reste couchée à l’horizontal et laisse ton conjoint/conjointe/famille faire tout le reste, ne t’occupes que de coller et nourrir ton bébé.

Utilise des oreillers pour supporter ton corps et ton ventre. Utiliser un coussin pour faire une contre pression sur ton bas ventre lorsque tu changes de position.

Garde un panier avec tout ce dont tu as besoin avec toi. Des collations, une bouteille d’eau, des couches, un chargeur de téléphone, un livre, des débarbouillettes. Comme ça, tu pourras éviter d’avoir à te déplacer inutilement.

Met ton bébé en peau à peau. L’ocytocine que cela te fera sécréter aidera ton utérus à reprendre sa forme habituelle.

Demande de l’aide. Ne soulève aucun poids plus lourd que ton bébé!

Limite le nombre de visiteurs pendant les premières semaines. Garde ton énergie et tes ressources pour ta guérison.

Quand tu auras le ok de ton médecin (probablement après 6 semaines), commence à prendre des marches à l’extérieur. Vas-y à ton rythme et écoute ton corps pour ne pas en faire trop.

Prends un rendez-vous en physio périnéale. Sérieusement. N’hésite pas là-dessus. 

 

TA CICATRICE

 

Tu as maintenant une marque avec toi pour conter une partie de ton histoire et celle de ton enfant. Celle-ci devrait après la césarienne devenir belle, pâle, lisse et indolore. Tu peux t’occuper de ta cicatrice si celle-ci ne présente pas de complications.

Après 5 jours (et si les agrafes sont enlevées), tu peux chauffer toute la zone autour de ta cicatrice avec un bâton de moxa. Tu peux trouver du moxa en ligne sur Amazon par exemple (je te recommande la version sans fumée pour éviter l’odeur quand même intense!) Le moxa, c’est un « cigar » de plantes séchées que tu utilises pour accélérer la cicatrisation. Une fois le bâton allumé, tu le maintient au moins 3 centimètres au dessus de la peau (attention à ne pas te brûler!) et tu « scan » toute la surface de la cicatrice tranquillement. La chaleur du moxa doit rester tolérable. Si c’est trop chaud, recule le bâton plus loin de ta peau! Tu peux te faire un traitement de 5 minute, 3 à 5 fois par semaine.

Après 6 semaines, quand l’incision est bien refermée, tu peux masser doucement le tissus cicatriciel avec de l’huile de noix de coco.

Si la cicatrice est encore douloureuse après quelques mois, tu peux consulter en massothérapie, en osthéopathie ou en acupuncture. 

 

EN RÉSUMÉ

 

Le plus important après une césarienne, c’est de te reposer. C’est plate, mais c’est ça le secret. Ne recommence pas à faire du ménage, courir les magasins et t’entrainer trop tôt. Attends. Laisse le temps à tes organes de retourner à leur place. À ton corps de finir de tout cicatriser et guérir comme il faut. À ta tête de digérer ce que tu as vécu. Tu pourras ainsi prévenir des problèmes de santé plus tard!

 

Et rappelle toi que ton corps est entier. Tu n’es pas brisée! Tu as toi aussi accompli un miracle avec la naissance de ton enfant. Merci de bien vouloir prendre soin de toi après cet immense marathon qu’est la grossesse et l’accouchement (surtout après une césarienne.) Ton corps t’en remerciera, j’en suis certaine. 

 

 

Rebecca Bergeron
Acupunctrice
Doula

Alors que le troisième trimestre frappe à votre porte, la trépidation de rencontrer votre bébé peut ce mélanger peu à peu à l’appréhension de faire face à l’accouchement. S’il s’agit de votre première accouchement, l’inconnu, les anecdotes de vos amies, en plus des démonstrations hollywoodiennes d’accouchements dramatiques peuvent rapidement ce mélanger pour créer le cocktail parfait d’anxiété. Et si ce n’est pas votre première naissance, eh bien … vous y avez déjà passé, et cela aggrave parfois l’anxiété, particulièrement si cela ne c’est pas passé comme vous le souhaitiez.

L’une des principales causes d’anxiété face au travail de l’accouchement est l’inconnu et l’impression que rien n’est sous son contrôle. Mais ce n’est pas tout à fait vrai! La première étape pour s’approprier votre expérience de naissance est de vous informer! Quand on connais les étapes à venir, on peut reprendre contrôle sur nos emotions et nos inquiétudes. Tel lire un manuel de conduite avant d’embarquer derrière le volant pour la première fois. Bien comprendre les étapes de l’accouchement, sa progression, ainsi que ses difficultés nous donne aussi la capacité de prendre des decisions éclairés face au type d’accouchement et d’interventions que l’on desire.

 

Dans cet article, nous allons discuter des étapes de l’accouchement pour vous aider à mieux vous preparer. Il y a trois étapes à l’accouchement: le travail précoce, le travail actif et enfin la transition. Chaque phase est différentes de la précédente et celle(s) à venir. Pouvoir identifier dans quel phase l’on se trouve aide à determiner combien de temps ils nous reste, quoi faire, et à quoi s’attendre.

 

PHASE DE LATENCE

La phase de latence peut commencer soit par la perte de vos eaux ou par des contractions. Seulement 10% des femmes perdent leur eaux dans une éclaboussure dramatique au milieu d’un centre commercial comme dans les films. Pour la plupart des femmes, cela se produit sous la forme d’un débit d’eau lent à moyen qui ne semble pas s’arrêter pendant une heure ou plus.

Pour d’autres, le travail débute par des contractions qui peuvent être assez difficiles à différencier des fausses contractions (Braxton Hicks)! Comme le travail de latence implique généralement des contractions légèrement douloureuses, toutes les 5 à 30 minutes, vous pouvez facilement le confondre avec le travail prodromal et vous demander si vous êtes réellement en travail ou non.

Ce qui différencie le travail de latence du travail prodromal, c’est que les contractions du travail de latence dilatent réellement votre col à environ 3 ou 4 cm. Ces contractions peuvent être dans le bas du dos ou tel des crampes menstruelles douloureuses et basses et peuvent même provoquer une sensation d’étirement dans votre col de l’uterus.

La bonne nouvelle est que même si vous êtes en début de travail mais que vous n’en êtes pas sûr, ce n’est pas un problème! Vous n’avez pas encore besoin de vous rendre à l’hôpital, mais assurez-vous que votre plan et votre chauffeur sont prêts.

En général, la phase de latence dure 8 à 12 heures mais peut être beaucoup plus longue.

 

PHASE ACTIVE

Le travail actif commence autour de 4 cm mais certaines sources s’entendent à dire qu’il ne commence réellement qu’à 6 cm de dilatation. Vos contractions deviendront plus douloureuses, plus régulières et plus rapprochées aux 3 à 5 minutes. La plupart des hôpitaux vous demanderont de vous présenter lorsque vos contractions seront:

-1 min de durée

-Toutes les 5 minutes

-Pendant au moins 1 heure

Cela s’applique aux premiers bébés, mais si vous en êtes à votre deuxième ou troisième et que vous êtes connu pour avoir des accouchements rapides, votre médecin vous demandera sans doute de rentrer plus tôt.

Pendant la phase active, vous commencerez à sentir le besoin de vous concentrer pour surmonter la douleur. En changeant souvent de positions et en profitant d’un long bain pour vous détendre vous dilaterez plus rapidement. Quand votre col atteindra environ 7 cm de dilatation, vous ressentirez une traction importante dans votre vagin, en particulier pendant le «travail normal» ou le «travail frontal». De nombreuses femmes perdent leur eaux au cours de cette phase et saignent légèrement. Le sang rouge et rose que l’on voit durant la phase active est signe que votre dilatation avance et les vaisseaux sanguins se brisent en conséquence, une progression très normale et saine du travail.

Beaucoup de femmes se verront proposer la péridurale pendant la phase active du travail qui peut durer en moyenne 5 à 7h. Il est recommandé d’attendre d’avoir atteint 6 cm de dilatation avant d’avoir la péridurale si possible car elle peut ralentir le travail qui n’est pas encore bien établi. Certains cas mériteront une péridurale plus tôt, par exemple une mère qui est trop tendue, ne dilate pas après plusieurs heures de travail actif, et qui est maintenant trop fatiguée pour progresser sainement sans repos.

 

PHASE DE TRANSITION

La transition dure généralement de 30 min à 2h mais peut s’étendre au-delà. Vous dilaterez entre 8 et 10 cm.

Si vous avez reçu la péridurale, la transition ne sera pas très différente de la phase active après l’avoir reçu. Si vous n’avez pas pris la péridural, il est fort possible que vous commenciez à rugir comme un lionne!!! On dit que garder la bouche ouverte et la mâchoire lâche aide à la dilatation, alors allez-y: rugissez!

Il est possible d’avoir des nausées et vomissements. C’est normal. Il est possible d’avoir des frissons et vous sentir l’esprit un peu confuse et légère. C’est normal.

Votre mantra durant la transition devra être «une contraction à la fois»

Certaines femmes peuvent même avoir l’impression de s’endormir ou perdre conscience entre chaque contractions. C’est normal!

La transition est la phase la plus difficile mais elle implique aussi que vous allez avoir un bébé sous peu et est souvent la phase la plus courte!

Une fois dilatée à 10 cm, votre corps commencera naturellement à pousser si vous n’avez pas eu la péridurale. Si vous avez pris la péridurale, votre médecin vous dira quand pousser pour que cela se produise pendant une contraction. Il vous dira aussi pendant combien de temps vous devez pousser. Lorsque vous poussez, vous ne vous sentirez pas comme si vous poussiez un bébé, mais plutôt comme si vous poussiez tout en dessous de votre taille. Si vous avez eu la péridurale, il peut être un peu difficile de pousser assez fort car vous ne vous sentirez pas. Pour aider, prenez une grande bouffé d’aire et en retenant votre respiration, portez votre menton à votre poitrine, et en expirant lentement, pousser.

Votre bébé descendra dans votre canal de naissance jusqu’à ce que sa tête soit proche d’être de ce monde. C’est alors que vous pourrez sentir l’anneau de feu. L’anneau de feu est essentiellement un moment où une femme qui n’a pas reçu la péridurale peut avoir l’impression que son vagin est en feu, ou brûle, d’être trop tendu et peut avoir l’impression qu’il peut déchirer. Si vous le pouvez, détendez-vous et ne poussez pas trop fort si le bébé se porte bien. En ralentissant la sortie de la tête et en permettant à la peau de se détendre davantage on peut éviter les déchirures. Par contre, il est parfois impossible de ralentir les poussés de votre corps. On ne doit pas essayer de retenir une contraction ou bien forcer contre une contraction mais seulement se détendre, dans la mesure du possible.

Après la tête, les épaules et le corps de votre bébé sortiront assez facilement!

Et puis mesdames… vous avez terminé. Vous avez accouché. Votre placenta suivra bientôt, mais ne vous en souciez pas, car vous tiendrez votre nouveau-né dans vos bras, émerveillée par ce que vous venez d’accomplir.

L’accouchement est dure mais notre corps a été conçu pour y arriver! Dans la plupart des cas, le travail se passe bien et aucune intervention est nécessaire. Il n’est pas nécessaire d’avoir peur ou d’être nerveuse, mais utilisez plutôt ce temps pour décider de la gestion de la douleur que vous voulez ou ne voulez pas et rédiger un plan de naissance à partager avec votre médecin et vos infirmières.

C’est VOTRE accouchement. Vous avez des choix et des options.

Et si tout ne va pas «parfaitement», votre médecin ou votre sage-femme sera là, prêt à intervenir.

 

Samantha St-Louis, RN, BN
Fondatrice & Directrice

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